Famille DUVAUCHELLE Historique (2)

Publié le par Francis Duvauchelle

(Suite de la première partie)

Enfin, si l'on reprend la descendance de Charles Florimond II, nous avons :

 

Charles Florimond III,  mon grand-père. Né à Vauchelles en 1851, il  épousa à Abbeville en 1882, Louise, Marguerite HINTY.  Cette dernière était la fille de mon grand-père Chrétien HINTZY qui opta pour la France en 1871.  Originaire d'HEITEREN (Haut-Rhin), il s'allia à, ABBEVILLE avec la fàmille DERAY

 

Après son service militaire, Charles Florimond fut également employé au magasin aux fourrages d'Abbeville, sous les ordres, paraît-il, de son Père. Deux enfants naquirent de cette union, mon Père, Charles,Désiré,Louis né en 1883 et Maurice Albert né en 1886 et ne vécut qu'environ 2 mois.  Six mois après cette naissance, Charles Florimond était retrouvé noyé le 29.08.1889 à 10 heures du matin sur la rive droite de la Somme (Faubourg St-Gilles) , à 200 mètres du pont de chemin de fer. On ne connaît pas exactement les circonstances de ce drame. Selon mon Père, il s'agirait d'une imprudence lors d'une partie de chasse à la hutte dont mon grand-Père était passionné. Sous le manteau, certaines rumeurs auraient circulées et la presse locale, d'une manière voilée, s'en serait faite l'écho. Crime, accident ? Le saura-t'on jamais. Les journaux locaux de l'époque pourraient peut-être nous en apprendre un peu plus et seraient à consulter à la bibliothèque municipale de la ville d'Abbeville. Ce que l'on peut avancer, l'acte de décès en faisant foi, c'est que le ménage   ne semblait pas bien s'accorder. En effet, l'acte précise que Charles-Florimond était domicilié au 23 petite rue Notre-Dame, alors que sa femme demeurait rue du bas, dans le faubourg St-Gilles. Etaient ils séparés ? Tout ce que l'on peut dire, c'est qu'ils n'habitaient pas ensemble. A noter aussi que lors de la naissance de mon Père, le ménage habitait au 2 rue du Lillier à proximité de la Collégiale St-Wulfran.

 

Mon Père avait donc 6 ans lorsque son père est mort. Il l'a très peu connu car ma grand-Mère avait mis son fils en nourrice. Toutefois, il en avait gardé un souvenir précis dont il m'a souvent parlé. Il avait environ 4 ans lorsque sur les épaules de son père, il assista au retour des cendres de l'Amiral COURBET, sur un bâtiment de guerre qui accosta au port d'Abbeville.

 

Helène, Adeline-DUVAUCHELLE, ma grand-tante est née en 1849. Elle épousa en 1872, Pierre J-Baptiste LEGRIS; Devenue veuve en 1896 à l'âge de 47 ans, elle contracta un second mariage en 1897 avec Charles Gabriel décéda en 1919 à LIERCOURT, village à proximité de PONT-REMY. De l'un de ces deux mariages sont nés au moins deux enfants, notre cousine Alfrédine qui a épousé un certain TRANCART, le ménage habitant Faubourg du Bois à Abbeville et dont la descendance est maintenant à PARIS ou sa banlieue. L'autre était un garçon qui fut tué devant l'ennemi en 14-18.   Il était marié et eut un fils Jean LEGRIS; qui demeure actuellement à CAGNY près d'AMIENS.

 

 

Pour continuer la parenté collatérale et consigner dans ces lignes tout ce que je sais, je voudrais évoquer ce cousin MAISSIN dont j'ai tant entendu parler dans ma jeunesse. Le cousinage provient des LEULLIER.

 

Hyppolyte MAISSIN vint au monde le 3 Juillet l823, à PARIS, 3°Arrondissement. Il était le fils de J.Baptiste et de Justine LEULLIER laquelle devait être la soeur de Marie, Jeanne, Scholastique ma trisaïeule. Elle serait donc mon arrière arrière grand’tante.   MAISSIN a été journaliste et caricaturiste politique à PARIS (je crois) et vint ensuite s'établir à Abbeville avec sa mère originaire de Vau Chelles.   Dans pouvait voir cette oeuvre avant la guerre, au musée d'Abbeville sous le titre Il Une Vaudevilliste. Je ne sais si dans le nouveau musé cette peinture y est toujours exposée.  MAISSIN légua ses biens et ses oeuvres à la ville charge pour elle de donner son nom à une rue de la cité et de fonder une bourse annuelle pour le meilleur élève de l'école de dessin de la ville. Aucune de cette clause ne fut respectée.

 

Mais pourquoi avoir déshérité sa famille ; mon Père était son cousin au 5ème degré selon le code Civil. D'après lui, il ne s'agirait que d'une simple question d'intolérance philosophique, religieuse et politique. cela fait beaucoup !  Notre famille dans sa majorité est catholique ou tout au moins chacun de ses membres a été baptisé; il n'aurait pas voulu dans ces condition léguer ses biens à des gens qui ne partageaient pas ses opinions.

 

Avec sa mère, il est inhumé dans le cimetière de Vauchelles, derrière la chapelle des Buigny, en un lieu réservé aux mécréants, en "terre non bénie".  Dans ma jeunesse je me suis rendu par curiosité là où ils ont été inhumés et j'y ai vu une dalle toute simple assez large, sur laquelle il y avait deux médaillons amovibles, l'un représentant la mère, l'autre le fils. Sur cette plaque était gravé  la mention suivante.  "Passant arrête toi, il~1- sont morts comme ils ont vécu, en libres penseurs".

 

Je ne sais si cette tombe existe toujours, car cet endroit est envahi par les herbes folles.  Cette arrière-grande-tante  aurait été une militante de la Libre pensée et l'on a même avancé, de la Franc-maçonnerie. Elle n'hésitait pas - m'à t'on dit - à se déplacer dans tout le département et de prendre la parole dans diverses réunions politiques.  De cette attitude de la part d'une femme originaire de Vauchelles et de celle de son fils, nous en avons eu des retombées auxquelles mon Père ne s'attendait pas.

 

  Avec Alfrédine TRANCART-LEGRIS, citée plus haut, mon Père faisait entretenir à frais communs la tombe des DUVAUCHELLE par le fossoyeur de Vaucheles. Lorsqu'en 1924, mon Père étant en occupation en Allemagne avec son régiment, vint nous chercher pour habiter avec lui dans ce pays. Il demanda à sa cousine de s'occuper seule de la tombe à charge pour lui de la rembourser de  ce qui lui serait dû lors de son retour en France.  Lorsque 18 mois après il revint à AMIENS,il eut la surprise de trouver sous sa porte, deux lettres de la mairie de Vauchelles. L'une de ces lettres l'avisait que la tombe avait été classée abandonnée, la seconde lui faisait connaître que la dite tombe avait été expropriée.

 

Le Maire d'alors était un nommé SAINT-POL,  vague cousin lointain, et nous savions que par lui, une certaine coterie dans le village, ne pouvait admettre le cas MAISSIN dans le cimetière de la Commune et, par voie de conséquence, les DUVAUCHELLE ,les LEULLIER, les LEGRIS, étions à mettre dans "le même sac".  Etroitesse d'esprit de village, intolérance bête qui aurait pu coûter très cher au Maire d'alors si mon Père avait connu la Loi sur ce sujet et eu l'esprit quelque peu procédurier.

 

Quoiqu'il en soit, il se rendit à la première occasion à ABBEVILLE et de là à Vauchelles où il ne put que constater l'expropriation et la mise en place de tombes nouvelles sur ce qui fut notre enclos.  Il y eut bien sûr une explication avec la cousine Alfrédine, mais je crois me souvenir que c'est un manque d'information de sa part qui a été à l'origine de tout cela ; et puis il avait une telle volonté de nous évincer!

 

 

LES LEGENDES

 

La recherche n'est pas aisée, et si on en sait un peu plus que du temps de mon Père, au moins ce que nous savons ne sont pas (les histoires nées de la mémoire familiale, mais bien le résultat de recherches sur documents. De cette mémoire qui se forge au fur et à mesure que grandissent et disparaissent les générations, je voudrais ci-après en donner trois exemples dont deux pour le moins amusantes.

 

Le premier concerne l'hypothétique cousinage avec un certain Victor DUVAUCHEL décédé à Amiens en août 1907.  Cousin peut-être, mais il faudrait remonter très loin pour retrouver le tronc commun.  Originaire de Bouquemaison, j'ai dépouillé les registres de catholicité de cette paroisse jusqu'en 1665 et je n'ai trouvé aucun point de jonction avec notre branche.

 

Ce Victor, ancien Administrateur des Hospices dé la Ville d'AMIENS, avait acquis une grosse fortune dans le commerce des laines et demeurait au 23 rue de l'Amiral COURBET, à proximité de l'actuelle place St Denis     Selon le journal local qui rendit compte de son décès et de ses obsèques, "il consacrait depuis longtemps une belle part de ses revenus au soulagement des misères" .... Il fit d'ailleurs édifier à ses frais un établissement hospitalier qui porte son nom. Sans être absolument certain de ce que j'avance, je crois qu'il n'a pas dû se marier et n'a donc pas eu de descendance légitime si j'en juge par l'article paru dans le journal,  par ce qui va suivre et les inscriptions gravées sur son tombeau.  Ce dernier se trouve

à l'entrée du cimetière St-Acheul (ancien) aussitôt à gauche; il ressemble

quelque peu au tombeau de Napoléon aux Invalides.

 

Voici donc l'histoire 1

 

Mon bisaïeul, Charles Florimond II, lors du décès de Victor, aurait demandé à un cabinet généalogique, de faire des recherches et dresser un tableau faisant apparaître son cousinage avec le disparu.  Le résultat s'avéra décevant, car dépassant le 6ème degré de successibilité, entre collatéraux, mon arrière-grand-père ne put faire valoir "ses droits" à la succession ! Voici donc ce qui m'a été raconté par mon Père.

 

La comparaison des dates de décès de mon bisaïeul et de celle, de Victor permet à coup sûr de dire que cette histoire là est fausse. En effet, le Premier est décédé en 1897 soit dix années avant le second !

 

Qui  donc alors a pu raconter cela et le mettre sur le compte de mon arrière grand-père. Mon père n'a été que le véhicule de cette histoire, il m'a raconté tout bonnement ce qui lui avait été dit sans chercher plus loin. Je ne pense pas que ce soit lui qui ait inventé un mensonge aussi grossier.  Sachant mon goût pour l'histoire et la recherche généalogique, il ne se serait pas avisé de me raconter cela, d'autant que c'est lui qui m'a appris la date du décès de mon bisaïeul et savait très bien où se trouvait le tombeau de Victor puisque habitant à quelques 300 mètres de là nous passions tous les jours devant. Il était donc facile de faire cette comparaison des dates. Je crois plutôt que tout cela lui a été conté dans la famille demeurée à Abbeville et lui l'a répétée sans autrement faire attention à cette question de dates. En août 1907 mon Père venait d'être libéré  du service militaire et se trouvait alors ù ABBEVILLE.

 

Mais ce Victor DUVAUCHEL a t'il vraiment fait un testament comme cela m'a été écrit par un représentant d'une branche de BEAUQUESNE, originaire de BOUQUEMAISON comme Victor.   Jusqu'à présent, à part les actes de donations qui ont été faites à la Ville d'AMIENS, dont je possède les photocopies, je n'ai pas encore trouvé chez un notaire quelconque de cette ville, le testament dont il est fait mention dans  l'histoire suivante.

 

Ainsi que je l'ai déjà dit, Victor DUVAUCHELLE tirait ses origines d'une branche installée depuis fort longtemps à BOUQUEMAISON. Son Père grognard de l'Empire, ancien officier de l'Empereur, est venu se retirer dans son village et y fit souche. Il est noté dans divers actes comme "membre de la Légion d'honneur," et vivait de sa pension de légionnaire

 

Un représentant de l'un des rameaux de cette branche demeurant à Pontoise, m'a écrit ceci :

 

Il D'après ce qui m'a été conté,Victor était un cousin de mon grand-père Achille,à quel degré je ne sais, en tout cas au degré successible,car il a été convoqué par un notaire d'Amiens pour assister à la lecture du testament. Mon grand-père s'est trouvé avec un certain nombre de DUVAUCHEL dans l'étude du tabellion pour s'entendre dire qu'il n'avait droit à rien et les autres de même ... Victor avait légué tous ses biens à la fondation d'un hospice".

 

Bien que cette histoire soit plus crédible que la précédente, compte tenu du même village d'origine, je reste cependant sceptique pour deux raisons : la construction de l'hospice et les actes de donations ont été faits du vivant de Victor (voir article du journal), quant au testament il n'a pas encore été retrouvé malgré mes recherches dans les archives notariales déposées aux Archives départementales de la Somme.

 

Le second exemple concerne l'origine géographique de la famille.  Charle-Florimond II aurait entendu dire dans sa jeunesse que la famille serait originaire des environs de PICQUIGNY.  Qu'il y ait eu des DUVAUCHELLE

dans ou à proximité de cette petite ville cela n'aurait rien de surprenant, mais de là à dire que la famille en est originaire, C'est une autre chose.

 

 

Pour le moment, les registres paroissiaux me font remonter jusqu'en 1595 dans le village d’YVRENCH. Je précise toutefois que l'on y trouve peu de personnes portant notre nom par rapport à d'autres patronymes. On ne peut bien sûr tirer aucune conclusion de cette constatation d'autant que l'étude ne porte que sur les baptêmes, les registres concernant les mariages ayant disparus. Et puis il y a le manuscrit Butteux prétendant que notre famille est originaire (avar l'an 1500), de NOYELLES-en-CHAUSSÉE  (3Km d'Yvrench)

 

Le troisième exemple est significatif de la permanence d'une tradition entre plusieurs branches qui ne se connaissent pas.

« Nous proviendrions d'une famille déchue ».... J'ai entendu cette chanson dans bien d'autres familles que la notre, allant même jusqu'à préciser une ascendance noble !   Mais le terme "déchu" semble plus particulier à notre famille; c'est du moins le terme que j'ai le plus souvent entendu prononcer.  Que faut-il entendre par cette phrase, comment l'interpréter ? Ruine immobilière ,financière ou ruine sociale donc par dérogeance ?  S'il y a eu dérogeance, cela impliquerait je pense une extraction noble ancienne dont le souvenir plus ou moins précis se serait gardé et transmis d'âge en âge.  Il pourrait alors s'agir de cadets de famille revenus à l'état de laboureur ou de fermier (et l'on sait bien que la coutume du Ponthieu leur était dure) ; de bâtards de gentilhommes réduits selon la coutume,  à l'état de roture (et Dieu sait s'il           y en avait), ou encore dé déchéance pour, une raison inconnue…

 

Mais qu'à cela ne tienne, ne sommes nous pas tous descendants de Charlemagne,  mathématiquement parlant !..  Toutefois, ainsi qu'on le verra en seconde partie, au début du 13ème  siècle, il y a un acte de donation faite par des « homme-liges » portant notre nom.   Rien ne permet de dire qu'il s'agit de personnes ayant un lien quelconque de parenté avec nous,  il est vraisemblable que jamais nous n'arriverons à remonter si loin.  Cette appellation d'homme- lige n'implique en aucune façon une chevalerie quelconque, et même à  cette époque, la chevalerie ne constituait pas encore une classe spéciale qu'est venue absorber la noblesse. L'homme lige était généralement un laboureur possédant un fief, un manse peut-être-, et à ce titre, outre l'hommage normal que tout fieffé ou tenancier devait à son seigneur, lui devait en outre le devoir de « l'Ost », c'est à dire accompagner son suzerain à la guerre. D'autres devoirs lui incombaient, tel par exemple, de siéger au tribunal du seigneur « la cour du fief dominant ». On peut raisonnablement penser que l'homme lige était un homme libre entendu dans le sens qu'on pouvait l'entendre sous la féodalité,

 

Quant à la ruine financière (si l'on peut dire) ou domaniale, elle serait plus plausible si l'on retient comme vraisemblable les quelques ligne écrites par l'Abbé BUTEUX dans son manuscrit datant du début du 18ème  siècle.Il est en effet possible que les guerres et calamités naturelles des 14 et 15ème  siecles (disettes, famines, épidémies etc...) qui se sont abattues sur les populations et en particulièrement sur certaines familles plus éprouvées que d’autres,  aient pu ruiner la nôtre; un souvenir très vague s'en serait gardé !

 

Quoiqu'il en soit, rien jusqu'à présent n'est venu confirmer ou infirmer tout ce qui a pu se dire sur la situation sociale ou de fortune de nos lointains ancêtres.  Ce qu'il y a de certain, et les archives consultées en témoignent, la grande majorité de ceux qui ont porté notre nom étaient des ruraux (laboureurs, ménagers, artisans, domestiques de culture chez leur parent etc…).   Beaucoup ont émigré au hasard d'un mariage dans un village voisin, d'autres peut-être, munis d'un petit viatique ont tenté l'aventure à la ville dans l'espoir d'y faire fortune. Certains ont réussi certes, pendant quelques générations et leur descendance s'est soit éteinte, ou retombée dans la médiocrité. (Voir en pièces justificatives « caractère du Picard »)

 

Sans crainte de me tromper, je souscris à une réalité certainement plus vraisemblable que toutes ces histoires qu'on a pu raconter, en transcrivant ci-après le sonnet écrit par l'un de « nos lointains cousins », le poète Léon DUVAUCHEL dont la famille a vécu un certain temps à Crécy-en-Ponthieu.

 

 

Vers des aïeux

 

Mes aïeux paternels étaient des laboureurs,

Ils cultivaient le sol à Crécy-la-Bataille,

Et quand leur soc heurtait une arme, une médaille,

A leurs yeux surgissaient la guerre et ses horreurs.

 

Ils menaient paître leurs moutons sur les hauteurs,

Ou bien vers la tourbière à la profonde entaille,

Et le fruit des pommiers qui bout dans la futaille,

N'emplissait leurs cerveaux que de calmes ardeurs.

 

L’un pourtant, sans avoir l'âme basse ou servile,

Un jour, voulut tenter la fortune à la ville,

Par l’espoir décevant un instant fasciné,

 

Et si je souffre par lui du mal héréditaire,

Si Paris me trahit - Paris où je suis né,

Car c'est d'eux que je tiens mon amour de la terre.

 

Léon Duvauchel

 

 

 

Aller à la recherche de ceux qui nous ont précédés, est en même temps qu'une oeuvre historique, l'expression d'une piété filiale. A ces titres, il faut y apporter une scrupuleuse honnêteté. Il ne s'agit pas de rechercher ou même de se fabriquer une ascendance plus ou moins prestigieuse, car t' celui qui se targue d'illustres ancêtres, a tout le meilleur de lui même sous terre 11, mais simplement de retrouver, tels qu'ils ont été - en se gardant de tout jugement à leur égard -, ceux et celles dont nous avons h * érité des qualités et des défauts; tenter de revivre avec eux, par l'histoire de France et celle de,notre Picardie, ce que fut leur vie, leurs joies et leurs peines.

 

Décembre 1981

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